Le président Nicolas Sarkozy a installé au début de ce mois la commission chargée de proposer le 1er novembre un plan national en faveur de la recherche et de l'accueil des malades d'Alzheimer, au nombre de 860.000 en France.
Le plan Alzheimer a vocation à être mis en oeuvre au début de l'année 2008 avec deux objectifs prioritaires : le développement de la recherche pour arriver à un diagnostic validé et un traitement efficace, et la prise en charge des malades. "Quand la maladie s'installe, chaque patient, chaque famille doit pouvoir trouver un mode de prise en charge adapté", affirme Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission. "Chantier présidentiel", avec le cancer et les soins palliatifs, la lutte contre la maladie d'Alzheimer a été déclarée "grande cause nationale" de l'année 2007. Le vieillissement de la population, mais aussi les progrès dans la connaissance de la maladie et de son diagnostic précoce, ont fait grimper la courbe du nombre de cas Alzheimer de quelque 350.000 estimés en octobre 2001 à 860.000 aujourd'hui. C'est désormais la première cause de dépendance des personnes âgées et le nombre de malades pourrait passer à 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040, selon un rapport publié en 2005 par l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps). Compte tenu de la durée de la maladie avant la perte de l'autonomie, la majorité des malades sont suivis à domicile par les proches, souvent confrontés à de grandes difficultés morales et financières, ainsi qu'au manque de structures d'accueil temporaire et de places en établissements qui soient adaptées à la maladie.
A cette occasion, j'ai interviewé Philippe JUVIN, Secrétaire national de l'UMP et membre de cette commission.
Voir également son interview au Parisien